Club de lecture – Lundi 18 janvier 2016 de 14h à 15h30
Club de lecture
Lundi 18 janvier de 14h à 15h30
A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à Bibliothèque.
Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…
Compte-rendu du club de lecture du 14 décembre 2016 Carine commence avec L’enfant neuf de Colette Nys-Mazure. Elle y relate avec distance l’histoire tragique de son enfance, en rapportant avec ses mots le climat vécu de l’époque. Elle a pu s’appuyer sur un tuteur de résilience, comme dirait Boris Cyrulnik. Nous apprenons aussi qu’elle anime des ateliers d’écriture à Bruxelles.
Sophie nous plonge dans la vie quotidienne d’une famille au temps des talibans en Afghanistan, avec Le libraire de Kaboul d’Asne Seierstad, autrice norvégienne.
Pour rester sur le même bout du monde, Daniel nous relate Syngué sabour : pierre de patience d’Atiq Rahimi, un auteur afghan qui a reçu pour ce livre le prix Goncourt en 2008. Il s’agit d’un dialogue entre une femme et son mari dans le coma, qu’elle soigne au cœur de la guerre. Elle commence par prier, pour ensuite lui livrer des secrets de plus en plus intimes et déstabilisants. L’auteur a écrit aussi Terre et cendres, et Les mille maisons du rêve et de la terreur.
Edith a lu Coeur cousu de Carole Martinez, qui nous écrit en français une fable lyrique et humoristique sur la transmission de rituels de mère en fille dans le sud de l’Espagne. Le narrateur est l’un de ses enfants.
André a lu Une partie de chasse d’Agnès Desarthe. Récit invraisemblable où, lors d’une partie de chasse, un jeune homme se retrouve sous la pluie en train de converser avec un lapin, qui lui répond. Un récit sur la philosophie de l’existence. Rire au rendez-vous. Il nous livre aussi une série de nouvelles très spéciales, à l’écriture très réaliste d’Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part.
Gérard a découvert Henning Mankel avec Profondeur, qui situe l’intrigue dans les fjords du grand nord, avant la première guerre mondiale, où un officier doit cartographier les profondeurs. Les relations y sont construites sur le mensonge. Le club de lecture lui conseille du même auteur Les chaussures italiennes, Tea-Bag, ainsi que les différentes investigations de l’inspecteur Wallander, anti-héros par excellence, sans oublier son dernier, Sable mouvant, à propos de sa maladie. L’auteur vient de mourir il y a peu. Il a lu aussi On se retrouvera de Laetitia Milot, récit où une jeune femme apprend de sa mère à l’agonie le secret de sa naissance et commence une recherche solitaire de ses origines, de son identité. Livre vite lu.
Geneviève a commencé Seul dans Berlin de Hans Fallada après en avoir entendu parler par Jean-Christophe Rufin. Il s’agit d’un immeuble où vivent des citoyens allemands du 3ème Reich, qu’ils soient opprimés ou oppresseurs. La lecture est assez fluide pour une « brique ».
Anne-Françoise a découvert Paul Auster, avec un recueil de petites histoires qu’il a reçues des auditeurs d’une émission de radio, qu’il a sélectionnées et classées par thèmes : Je pensais que mon père était Dieu. Très illustrateur d’une Amérique de gens simples depuis plusieurs générations. Du même auteur on cite la Trilogie new-yorkaise.
Cécile a relu Barjavel avec Si j’étais Dieu. Il s’agit d’un dialogue avec Dieu sur la façon dont il referait le monde, l’adjectif est truculent, farfelu et fantaisiste. Dans la même veine de dérision sur la religion, on cite L’évangile selon Jésus-Christ de Saramago.
En vrac sont évoqués : Michel Bussi avec le thriller Nymphéas noirs, Leonardo Sciascia avec Le jour de la chouette, Stephen Hawking avec Une brève histoire du temps : du big-bang aux trous noirs : allergiques aux équations s’abstenir, par contre le film qui vient de sortir sur sa vie vaut le coup.
Prochaine rencontre le 18 janvier à 14h.
Cordialement,
Anne-Françoise
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé
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