Club de lecture

Lundi 14 décembre de 14h à 15h30

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

Compte-rendu du club de lecture du 16 novembre 2015

Jacqueline entame les coups de cœur avec Les inséparables de Marie Nimier : une oeuvre poétique sur l’amitié entre deux filles qui devinrent femmes. Cela lui a rappelé ses souvenirs d’enfance. Du même auteur, elle a apprécié La caresse, où il s’agit d’une chienne qui se raconte. Edith rappelle que l’auteur a aussi écrit La reine du silence, où elle relate le lien particulier avec son père.

André a découvert Gioconda de Nicos Kokartzis, né en 1930. Il relate son histoire d’amitié, quand il était enfant, avec une fillette juive qui a ensuite disparu. C’est un poème fluide, sans chapitre, un texte continu très concret, publié aux Editions de l’Aube.

Les livres évoqués la fois dernière ont été lus par certains et appréciés. Sont cités : Moka de Tatiana de Rosnay, Sépharade de Eliette Abecassis, La nonne et le brigand ainsi que La grand mère de Jade de Frédérique Deghelt.

Marie-Louise nous parle de Absences d’Alice Laplante. Il s’agit d’un policier où l’amie d’une chirurgienne atteinte d’Alzheimer a été retrouvée morte. L’auteur entre dans le vécu de la maladie, des proches, et le roman est plus qu’un policier. Elle a aussi lu La dernière nuit du Raïs de Yasmina Khadra, qui imagine ce qui a pu se passer dans la tête de Khadafi la veille de sa mort.

Edith a découvert Diane Setterfield avec Le treizième conte. Il s’agit de la relation entre une biographe et l’auteure qui souhaite qu’elle écrive sa biographie. Le thème est le secret de famille de cette auteure, et ce que cela évoque chez la biographe. C’est écrit comme un thriller. Sèves, de Catherine Doutremont, un roman évoquant la mémoire et les mystères de famille, à travers les confidences d’un arbre et le récit d’une petite fille à la recherche des secrets des générations qui l’ont précédée.

Gérard a lu Le scandale Modigliani de Ken Follet, qu’il a apprécié. L’auteur Clémenger a écrit de manière autobiographique Dans l’enfer de l’orphelinat en Irlande, avec les religieux et une ambiance assez horrible. Sur la prétention aristocratique anglaise du 19è siècle, il faut lire Resurection Row de Anne Perry.

Anne-Françoise présente un philosophe allemand d’origine coréenne, Byung Chung Han, qui écrit un essai sur le numérique et le sens à lui donner actuellement dans notre société : Dans la nuée. Il a aussi écrit La société de la fatigue. Ce sont des essais philosophiques intéressants, courts mais denses. Elle a découvert Roman à l’eau de bleu d’Isabelle Alonso : l’auteure construit un roman où les hommes sont à la merci des femmes qui régissent la société. Elle va jusqu’à modifier la langue, où le « il » impersonnel est remplacé par « elle ». Par exemple : « il pleut » devient « elle pleut ». Au début c’est assez déroutant, ensuite on s’y habitue. C’est plein d’humour. A prendre bien évidemment au second degré.

Carine a commencé à lire La montagne magique de Thommas Mann. L’auteur allemand retrace l’atmosphère d’un sanatorium en Suisse, avec cette société bourgeoise d’avant la guerre 14. Le langage est riche dans les descriptions des hommes et de la nature.

Geneviève termine par l’auteur Ron Rash et deux romans : Une terre d’ombre, qui met en relation des personnages hors norme dans les Appalaches, et une histoire d’amour tragique. L’autre est Le monde à l’endroit, où deux groupes qui cultivent de la drogue se font la guerre. Elle recommande Coeur cousu de Carole Martinez : poésie et allégorie dans le sud de l’Espagne. Du même auteur elle rappelle Du domaine des murmures, et évoque également Une femme de ménage et Le coeur du problème de Christian Oster, ainsi que Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur d’Harper Lee.

Prochaine rencontre le 14 décembre à 14h.

Cordialement,
Anne-Françoise
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé