Les invités du mercredi :
conversation autour d’un livre

Mercredi 10 novembre de 18h30 à 19h30

Quelques années après avoir inspiré le nom de notre bibliothèque, Luc Dellisse est de retour sur les lieux pour nous présenter son dernier livre Belgiques : cet éternel retour, retrouvailles à la fois poétiques et autobiographiques avec son pays natal. La conversation sera menée par Paul Emond, auteur de théâtre et romancier.

La rencontre sera aussi l’occasion de solennellement et joyeusement célébrer deux anniversaires « centenaires » : celui de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, à laquelle Luc Dellisse vient d’être élu, le 11 septembre dernier, et celui des bibliothèques publiques, nées en 1921 par la promulgation de la « Loi Destrée ».

Une rencontre organisée parallèlement à la campagne Lisez vous le Belge ? pilotée par le Pilen, et dans le cadre de la saison trimestrielle thématique Dix-huit centièmes de la Bibliothèque Hergé.

Le narrateur de ce recueil a passé la moitié de sa vie loin de la Belgique. Lorsqu’il la retrouve, il y reconnaît un monde perdu, magique, préservé des atteintes du temps, où les moments-clés de sa jeunesse se sont produits. Le passé et le présent se mêlent pour produire une vision nouvelle de sa terre natale.
Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque recueil, écrit par un seul auteur, est un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, des traditions, de la politique, des amours, des langues, des souvenirs ancrés dans l’enfance. Tantôt joyeux, tantôt doux-amers, chacun de ces tableaux impressionnistes est le reflet d’une Belgique : celle de l’auteur. (Catalogue de l’éditeur Ker éditions)

Luc Dellisse a publié son tout premier ouvrage à la fin de 1981 : il y a quarante ans. Son œuvre compte à parts presque égales des romans, des essais et des livres de poèmes. Il a enseigné l’art du scénario à la Sorbonne et à l’ULB. Il a effectué divers voyages, connu diverses amour, vu de près l’aventure et à deux ou trois reprises, pensé mourir. Mais son point d’ancrage à la vie, son seul domaine véritable, tient en deux mots : lire et écrire.

Avec Belgiques : Cet éternel retour, il redécouvre les fluctuations de sa trajectoire, explore quelques royaumes sous la brume et retrouve l’empreinte profonde de ses pas. (Recensions chez l’éditeur)