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Club de lecture : via échanges de mails – Lundi 20 avril 2020

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Club de lecture : via échanges de mails

Lundi 20 avril

 

À l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

 

Compte-rendu du club de lecture du 17 février 2020

Edith entame l’après-midi avec La sagesse espiègle de Alexandre Jollien, philosophe suisse et handicapé moteur. Dans son récit largement autobiographique, il se demande comment faire avec ce que l’on vit, dans son corps, ce dont on peut avoir honte, comment vivre dans ce chaos et se connecter avec la joie.

Odette enchaîne avec un roman qu’elle n’a pas aimé. La passion de Claudel de Thérèse Mourlevat. Elle l’a trouvé brouillon, mal écrit. Elle en retire cependant des informations sur la vie de Paul Claudel.

Martine a lu Le joueur d’échecs de Stephan Zweig (1881-1942) ; ce roman a été publié un an après la mort de l’auteur qui s’est suicidé. Cette partie d’échecs est la métaphore de sa rencontre avec le nazisme personnifié par un jeune joueur sans talent qui devient un des meilleurs joueurs. Une bande dessinée a été publiée à partir de ce livre par Thomas Humeau. Nous nous rappelons que S. Zweig a été le librettiste de Strauss. Parmi ses autres titres, nous relevons Le monde d’hier.

Geneviève a lu de Jean-Luc Coatalem La part du fils. Il s’agit d’une recherche sur la vie de Pool, un officier colonial breton qui a été dénoncé et déporté en 1943 à Buchenwall, où il creusait un tunnel qui servait à la fabrication des V2. Sa famille a voulu tout cacher, et l’auteur a voulu réhabiliter tous ces gens qui au camp DORA ont travaillé à l’essor de l’industrie spatiale d’après-guerre aux USA.

Eva a lu L’insouciance de Karine Tuil. L’auteur relate les histoires de quatre personnages, et s’attarde sur le vécu traumatique des soldats au retour de la guerre.

Cécile parle de L’affaire Mayerling par Bernard Quiriny (belge). Cette œuvre de fiction se base sur l’enquête à propos d’un trou béant qui a abrité un immeuble et la reconstruction de l’histoire de ce lieu de vie et de ses habitants. Plein d’humour.

Françoise nous livre Recherche grand-mère désespérément de Janine Boissard. Une grand-mère vivant en maison de repos, coupée de sa famille qui vit à l’étranger, fait une escapade au cours de laquelle elle rencontre un petit garçon de 8 ans. Histoire abracadabrante où cette grand-mère va être sollicitée pour jouer son rôle. Elle va en sortir gagnante. Léger et gai.

Rachel a lu Mapplethorpe de Judith Benhamou-Huet. Ce sont des conversations avec des personnes qui ont connu ce photographe américain, homosexuel et attiré spécialement par les hommes noirs de peau pour faire des portraits parfois osés. Il s’agit d’une vie contrastée en noir et blanc.

Gérard a lu Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel, qui relate la condition d’une esclave vendue à une famille française au Maroc. Un autre personnage apparaît dans la peau d’un homme sauvage dans les Cévennes ; ils se rencontrent en fin de roman. Il s’agit d’un thriller époustouflant.

Anne-Françoise a découvert un auteur policier belge des années trente : Stanislas-André Steeman (père de Stéphane Steeman), dans son roman La maison des veilles, où la recherche du coupable est mise au second plan par rapport à la description des habitants de cet immeuble bruxellois, et de leur vie.

On cite aussi La disparition de Jim Sullivan par Tanguy Viel.

Prochaines dates : 20 avril, 18 mai, et 15 juin.

A bientôt,
Bonnes lectures !

Anne-Françoise et Edith


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