Club de lecture

Lundi 18 mai de 14h à 15h30

Depuis plus d’un an, à l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

Compte-rendu de la dernière séance

Jacqueline commence par Je suis Pilgrim de Terry Hayes, un thriller de 900 pages qui comprend plusieurs histoires imbriquées. Le thème développé est une enquête menée par un ancien des services secret pour un crime qui ressemble au sujet d’un de ses livres. L’histoire nous mène vers les pays arabes et le risque d’attentat bactériologique.

Carine enchaine avec Le parfum d’Adam de Jean Christophe Rufin, qui nous amène dans l’extrémisme écologique dont la mission est de retrouver une terre vierge comme avant le péché d’Adam. Il s’agit aussi de 750 pages d’un roman bien ficelé.

Francis, amoureux de la science fiction nous parle de Les chants de la terre lointaine de Arthur C. Clarke. Il s’agit d’un écrit crédible dans la veine de l’odyssée de l’espace : la rencontre entre les habitants de trois îles d’une planète océan et ceux d’un astronef venant de la terre, qui doit reconstituer son bouclier de glace avant de repartir plus loin. Choc entre une civilisation insulaire et des terriens du 25ème siècle. Ce roman est qualifié comme un des meilleurs de Clarke.

Edith nous parle de Au bonheur des chiens de Remo Forlani, auteur mais aussi scénariste, animateur radio, journaliste. Ce roman est plein de tendresse. Le personnage principal hérite d’une vieille bâtisse à condition d’y soigner les 4 chiens. Elle devient une pension pour chien un peu particulière. Il a écrit aussi Pour l’amour de Finette, où l’héroïne doit rester à paris durant la guerre avec une chatte. Face aux situations dramatiques qu’elle peut vivre et aux personnages atypiques qu’elle rencontre, elle rebondit mais toujours avec la chatte.

Anne-Françoise a redécouvert cet auteur wallon Arthur Masson avec Cayauval gai village, où il décrit la vie villageoise de l’entre Sambre et Meuse entre 1930 et 1960. Récit truculent, avec de nombreux passages savoureux en wallon. D’autres titres sont connus, comme Toine Culot maïeur de Trignoles.

André nous promène vers un autre coin de Wallonie (Liège) avec Les eaux amères de Armel Job. Ce roman à suspens, plein de saveurs, nous conte les aventures d’un certain Brahm, quincailler qui, pour vérifier s’il est vrai que sa femme le trompe, lui fait boire une potion amère…

Geneviève nous parle du même auteur avec La femme manquée, où il s’agit pour un agriculteur de chercher une femme dans les îles via les petites annonces.

Michel enchaine avec La douce empoisonneuse de Arto Paasilinna, auteur finlandais qui a été bûcheron avant de devenir journaliste et poète. Il nous décrit la société finlandaise, et plus particulièrement les aventures d’une veuve qui se fait maltraiter par son neveu et ses comparses pour lui prendre son magot. Autre titre connu : Le lièvre de Vatanen.

Gérard a retrouvé dans sa vieille bibliothèque un vieux livre de 1888 : Aventures extraordinaires d’un savant russe, de G. Le Faure et H. Degraffigny. Il s’agit d’un livre illustré qui romance l’invention d’un savant pour aller sur la Lune. Il y mélange des éléments étranges et non crédibles avec d’autres plus sérieux. Nous avons le plaisir d’en découvrir les illustrations.

Chantale aborde Dans l’or du temps de Claudie Gallay, qui a aussi écrit Les déferlantes et Seule Venise. Une famille se rend en vacances à la côte, où le mari rencontre deux vieilles demoiselles qui possèdent de curieux masques indiens. Son attirance pour l’une de ces dames l’amène à défaire son couple. Tout se passe très lentement.

Geneviève revient sur L’amour et les forêts de Eric Reinhardt, dont nous avions déjà parlé, ainsi que sur La Massaï blanche récit autobiographique de Corinne Hofmann, une auteure suisse qui, amoureuse d’un Massaï, a vécu en Afrique à leur façon.

Bien à vous,
Anne-Françoise
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé