Club de lecture – Lundi 14 septembre 2020 de 14h à 15h30
Club de lecture
Lundi 14 septembre de 14h à 15h30
À l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.
Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…
Compte-rendu du club de lecture du 13 juillet 2020 La cour de la bibliothèque nous a accueilli à l’ombre ou au soleil, selon les préférences….
Geneviève, côté ombre, a lu de Jean-Paul Dubois Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon. Goncourt 2019. Le personnage principal, super-intendant de résidence au Canada, se retrouve emprisonné avec comme codétenu un Hells Angel. Mais pourquoi donc cet homme affable, bien éduqué se retrouve là ? Durant tout le roman nous découvrons son histoire, sa famille. C’est une ode à la fraternité et la révolte devant les conditions de vie des détenus.
Odette, côté ombre, nous fait découvrir un auteur policier suédois avec Danse avec l’ange de Ake Edwardson. Le détective Eric Winter se retrouve à enquêter en Suède pour des meurtres macabres de jeunes anglais, parallèlement aux mêmes faits en Angleterre avec des victimes suédoises. Bien écrit, haletant, à découvrir.
Carine, côté soleil, a lu l’autobiographie de Frédérique Bedos La petite fille à la balançoire. Elle met en scène son enfance ballottée entre une mère malade mentale et sa famille d’accueil bienveillante. Son obstination à 10 ans, pour sauver sa petite sœur placée dans une famille maltraitante.
Cécile, côté ombre, a dévoré de Maggie O’Farrell, irlandaise, L’étrange disparition d’Esme Lennox. Famille anglaise qui a vécu en Inde, où s’est déroulé un drame familial, la mort du jeune frère sous la garde de la grande sœur et la nourrice. Cette grande sœur rendue responsable, a été plus que négligée au point d’être enfermée à 16 ans en asile psychiatrique en Ecosse. Lors du projet de fermeture de cet asile, elle a 60 ans. Sa petite nièce Iris, sa seule famille, est contactée et une relation commence entre elles, l’histoire se raconte enfin.
Anne-Françoise, côté ombre, a lu de Isabelle Gentes, La sève. Dans la forêt québécoise, où les bûcherons s’occupent de la sève des érables pour en faire le sirop bien connu, un des leurs, un jeune homme sympathique se voit annoncer un cancer incurable. Le récit suivra sa relation avec son amie, les amitiés qui le soutiennent, le lien avec sa sœur, leur désir / non désir d’enfant, le deuil et la reconstruction de sa petite amie ensuite. Malgré ce scénario pesant, la poésie de la nature toute proche nous enveloppe avec bienveillance. Un autre roman l’a marquée : Dans l’épaisseur de la chair de Jean-Marie Blas de Roblès. Largement autobiographique, l’auteur nous narre l’histoire de son père, chirurgien des armées dans les années 40 en Algérie française. Toute sa famille d’origine espagnole y a émigré au début du 20ème siècle, ce sont des pieds noirs. C’est donc aussi l’histoire des ces différents événements en Algérie jusqu’à l’indépendance et ensuite le non accueil des pieds noirs en métropole. La narration apparaît entre les épisodes d’une sortie en mer de l’auteur, la veille du nouvel an, où il risque la noyade.
Autres romans lus qui n’ont pas provoqué le même intérêt :
– Le dernier thriller de Barbara Abel Et les vivants autour, où elle décrit les délires de tous les « vivants » qui visitent une jeune fille dans le coma depuis 4 ans.
– Le dernier de Armel Job, La disparue de l’île Monsin , il pourrait faire mieux.
– Utopia XXI de Aymeric Caron, où de manière un peu prophétique il décrit son vécu de confinement dû au Covid 19, en se référant à Utopie de T. Moore.À la rentrée nous nous retrouvons le 14 septembre à 14h à la bibliothèque.
Bel été.A bientôt,
Bonnes lectures !Anne-Françoise et Edith
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