Club de lecture

Lundi 27 mai de 14h à 15h30

À l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

Compte-rendu du club de lecture du 29 avril 2019

Geneviève a découvert Anima de Wajdi Mouawad. La forme de l’écriture l’a déstabilisée ainsi que l’extrême violence du propos. Il s’agit d’un homme qui essaie de retrouver l’assassin de sa femme. Par contre l’écriture tout en finesse est belle. Elle nous livre aussi Alamut de Vladimir Bartol, écrit en 1938, qui décrit la vie de la secte ismaélienne des Assassins et leur radicalisation.

Edith s’est pourléché les paupières en lisant Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin. Les premières lignes du livre donnent déjà le la de ce récit plein de surprises. La solitude des grandes personnes de Aurélien Gougaud (fils de Henri Gougaud, Les 7 plumes de l’Aigle) l’a remise dans la fraîcheur du récit d’un enfant qui décide de s’évader avec un chat avec qui il passe ses journées dans une bibliothèque. Parce qu’on ne lui a pas permis d’adopter ce chat, il veut le ramener chez lui, en Egypte, d’autant qu’il vient d’apprendre que ce pays est le berceau des félins, vénérés tels des Dieux. Ses rencontres avec les grandes personnes – des mendiants, des nantis, des amoureux et des aigris, des hooligans et des gendarmes – sont la trame de ce livre. Elle enchaîne avec Onnuzel de Thierry Robberecht, 2018. Onnuzel, c’est un gamin de huit ans. Il vit dans le Molenbeek des golden sixties avec sa mère et sa petite sœur. Onnuzel ne comprend rien au monde, mais il se pose beaucoup de questions, du genre : où est mon père ? pourquoi il est parti ?

Odette a lu Les porteurs d’eau de Atiq Rahimi. Deux histoires qui s’alternent, l’une en Afghanistan, l’autre à Paris. Elle s’est laissée emporter par les paraboles du récit.

Cécile nous relate le récit de Christine Barthe : Que va-t-on faire de Knut Hamsun. Cet écrivain Norvégien reçut le Prix Nobel de littérature dans les années 20 et 30, puis il s’est rapproché de l’Allemagne hitlérienne et, fin 1945, il est accusé de connivence avec les Nazis. Est-il fou comme sa mère psychotique ? Ses rencontres dans l’asile où il est enfermé font la trame du récit. Avec les armes de la fiction, Christine Barthe s’interroge sur la dérive tragique d’un écrivain de génie, suivant son héros de son arrestation jusqu’à la cour de justice. Elle a aussi apprécié la bande dessinée pour adultes Les beaux étés en 5 tomes de Zidrou et Jordi Lafebre. Une famille et son histoire. Août 1973. Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de beaux étés.

Anne-Françoise nous parle de Philippe Labro et un de ses premiers livres Des bateaux dans la nuit. Le personnage principal, dans le monde de l’édition et du journalisme, enquête suite à la mort d’une vedette. Nous baignons dans l’Argentine des mères de la place de Mai, le Paris du Show biz, les voyages dans les pays en guerre, la drogue et ses trafics. Les rencontres presque improbables comme celles de deux passagers qui se croisent la nuit, chacun accoudé au bastingage d’un bateau aperçu au loin. Elle est en train de lire en espagnol…

Nous abordons le série d’Elena Ferrante, autour de L’amie prodigieuse pour rappeler qu’elle a écrit aussi Les jours de mon abandon.

Contrairement à Gérard, Cécile a apprécié La vraie vie de Adeline Dieudonné.

Prochains rendez-vous : lundi 27 mai et 24 juin à 14 heures.

A bientôt,
Bonnes lectures !

Anne-Françoise et Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé