Club de lecture

Lundi 7 mai de 14h à 15h30

A l’initiative d’une de nos lectrices, un club de lecture adultes s’est formé à la Bibliothèque.

Il se réunit tous les mois, pour échanger pistes, idées de titres, coups de cœur, lectures d’extraits…

Compte-rendu du club de lecture du 16 avril 2018

Carine a lu S’aimer enfin du Dr. Christophe Fauré. Il s’agit de son témoignage de psychiatre qui a tout abandonné pour vivre dans une communauté bouddhiste durant quelques années et a repris ensuite son activité professionnelle. C’est son chemin initiatique pour retrouver l’essentiel, le spirituel au cœur du quotidien. Il a aussi écrit de nombreux témoignages sur les thèmes du deuil, la fin de vie, la solitude au sein du couple, les défis de la famille recomposée.

Cécile nous livre Soyez imprudents les enfants de Véronique Ovaldé. L’écriture est belle et l’auteure foisonne d’imagination avec son personnage de 18 ans, amoureuse d’un tableau dont elle cherche vainement le peintre disparu. Nous sommes au pays basque sous Franco.

Geneviève aborde Magda de Mazarine Pingeot. Cette auteure philosophe, écrivain est en fait la fille cachée de François Mitterrand. Magda, belle femme de 60 ans habituée à vivre à l’abri des regards, voit soudain son intimité fouillée, disséquée par des enquêteurs suspicieux et des journalistes avides de sensationnalisme. Tandis que la justice fait traîner une procédure de plus en plus politique, elle s’interroge : sa fille a-t-elle réellement eu l’intention d’attenter à des vies humaines ? Un roman introspectif et crépusculaire, doublé d’un captivant portrait de femme. Elle a lu aussi Sonietchka de Ludmila Oulitskaïa. Une nouvelle courte où le personnage principal est une jeune femme qui est demandée en mariage par un peintre plus âgé, alors qu’elle fréquente une bibliothèque, se réfugiant dans la lecture. La relation prend fin et la lecture reprend.

Anne-Françoise est restée captivée en lisant Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, la suite de Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol. Malgré la brique de 900 pages cette saga familiale autour de femmes à forte personnalité, entre Paris, Londres et New-York, nous tient en haleine (au point de rater son arrêt de train). Du même auteur, Cécile se souvient et a apprécié Les hommes cruels ne courent pas les rues. Elle parle aussi de Un avion sans elle de Michel Bussi, où suite à un accident d’avion un bébé est retrouvé vivant, mais qui est-il alors que deux bébés du même âge se trouvaient parmi la liste des passagers. Deux familles de grands-parents se disputent la petite fille rescapée. Jusqu’à la fin, 18 ans après, le mystère reste entier.

Edith a été touchée par l’histoire et l’écriture sensible de L’enfant qui de Jeanne Benameur. Dans l’absence laissée par la disparition inexpliquée de sa mère, un enfant, son père et sa grand-mère partent chacun à la reconquête de leur place et de leur présence au monde. L’imaginaire c’est l’espoir, c’est le message de la mère qui guide ses pas vers la maison de l’à-pic, vers la résilience entrouverte, vers le possible. Les mots, que la mère dépose dans le cœur de l’enfant, l’aide à revivre, ces mots qu’il est le seul à comprendre, seul à partager, puisqu’il est le seul à qui la mère parle.

Prochaines dates: 7 mai, 4 juin et 2 juillet à 14h

A bientôt,
Bonnes lectures !

Anne-Françoise et Edith
avec la collaboration de la Bibliothèque Hergé